« François Pagé cultive ses jardins… »
Le plaisir est dans la séduction et la nature séduit les âmes saturniennes par ses décors, ses arômes encensoirs, son essence incantatoire. Métamorphosée dans l’esprit du peintre qui se la réapproprie à ses propres ardeurs, elle revêt chez François Pagé l’apanage d’une femme dont les lettres du prénom symbolisent un univers fantasmagorique orné de mille tonalités parfumées…Et à chaque prénom, une dimension picturale jaillit de l’œuvre, telle une mise en scène romantique à travers laquelle quelques songes ineffables évoluent de façon altière et cernent de lyrisme gestuel et de poésie coloriste le support qui n’a nul mot à dire, se contentant seulement de se laisser surprendre, recouvrir et griser de désirs matiéristes. Une aura translucide traverse parfois le théâtre de ces jardins à l’anglaise pour irradier en ciel d’opale à l’arrière plan des compositions. Continuer la lecture de « « François Pagé cultive ses jardins… » »