Like a gardener in his exclusive garden, I engage myself more in contradicting nature than in restoring a pastiche.
The question is to « denature » in the sense that my painting has been traced, modified, reconstituated, grafted, watered.From the image to the imaginary the scenography lets appear figures related to popular art : statues, satires, shepherds, animals, tents, cabins… They are there yet put aside, camoufflaged, woven, like an image in a carpet, with neither a top nor a bottom, no direction even less weight, more like a vision from the third eye.
« Nature art today » édition Eric Patou
Dé-nature
Comme un jardinier dans un jardin clos, je m’engage plus à contredire la nature que d’en restituer un pastiche.
Il s’agit bien là de « dénaturer », dans le sens où ma peinture a été tracée, modifiée, altérée, reconstruite, greffée, sarclée, arrosée.
De l’image à l’imaginaire la scénographie laisse apparaître des figures liées à l’art populaire : statue, satyre, berger, promeneur, animaux, tente, cabane… Ils sont là comme mis à l’écart, camouflés, tressés, comme une image dans le tapis, sans haut ni bas, pas de sens encore moins d’apesanteur, plutôt une vision du troisième œil.
Denature